![]() |
Shwedagon Pagoda, Yangon |
Avion : Il y a plusieurs possibilités pour entrer
dans le pays, la plus populaire et la plus sûr étant l’avion. Il est possible
aussi de passer par la frontière thaïlandaise à Mai Sot, au centre de la
Thaïlande et de la Birmanie.
Mais peu de
voyageurs choisissent cette option (on découvrira plus tard pourquoi).
Il est facile d’avoir des billets d’avion pour 30euros avec la compagnie Air Asia, de Bangkok à Yangon, la capitale du pays (même en s’y prenant seulement 3 jours en avance). Le prix d'un trajet en avion revient à peu près à la même somme que de prendre toute une
séries de bus et de pick up pour arriver à Yangon 2 jours plus tard.
La plupart des touristes arrivent à Yangon car les lignes jusqu'à la capitale
sont moins cher que celles qui emmènent jusqu’aux plus petites villes comme
Mandalay.
![]() |
Douche d'un hôtel miteux à Yangon |
Nous avons décidé d'attendre d’être sur place pour trouver une chambre, et nous avons bien failli le regretter. Car Attention : Yangon, pourtant la capitale du
pays, n’a rien à voir avec toutes les grandes villes d’Asie du sud est. Pas de
Kao San Road en Birmanie! Arriver à Yangon à 22h, c’est comme débarquer dans un
village au milieu de la nuit : pas d’éclairages, des rues sombres aux
trottoirs défoncés, quelques personnes qui airent dans les rues, des chiens qui
rodent tranquillement, et, à quelques coins de rues, des rassemblements
d’hommes regardant la télé assis sur de minuscules tabourets. En fond
sonore, des chants et des prières bouddhistes passent en boucle toute la nuit, provenant de la grosse Pagode dorée qui trône au milieu de la ville.
Cette atmosphère, un peu surprenante au début, tranche avec la folie de Bangkok, et nous
rappelle que la Birmanie n’est pas un pays comme les autres.
Trouver une chambre est alors une épreuve ! La plupart des Hotel sont complets,
et ceux qui ne le sont pas proposent des chambres à 30$ ou plus. Il n’y a pas
de « rue des guesthouse » ou il suffit de faire son choix, il faut
alors marcher à droite à gauche sans savoir ou on va. Pas facile non plus de se renseigner auprès des habitant, (d'autant qu'ils sont presque tous couchés après 21h) car ils sont très peu a pouvoir parler un peu anglais. Il ne faut pas
refuser l'aide des conducteurs de vélo qui proposent pour 1$ de vous emmener chercher
un hotel. Ils connaissent souvent des adresses et cela évite de marcher des
kilomètres dans le noir.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire